Sermon par le Vénérable Eric Ma Fat

Onction du Saint Esprit – Le cas de Jésus

Lectures:

Luc 3:21-22:

21 Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, 22 et le Saint Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles: Tu es mon Fils bien-aimé; en toi j’ai mis toute mon affection.

Luc 4:14-21:

14 Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour. 15 Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous. 16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit: 18 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, 19 Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. 20 Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21 Alors il commença à leur dire: Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie.

Introduction:

Jésus est Dieu. Il a toujours été Dieu. Il n’a ni commencement, ni la fin : D’éternité en éternité il est Dieu. Il est l’alpha et l’omega, le commencement et la fin. (Apo 21:6)

Il est à l’origine de toute chose ; tout a été créé par lui et rien de ce qui a été créé n’a été créé sans lui. (Jean 1:3) Mais lorsqu’il est venu sur terre, il a souverainement choisi de mettre de cote sa nature divine pour prendre la forme d’un homme et vivre parmi les hommes : lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. (Phil 2:6-8)

Et c’est comme un simple homme que Jésus est venu sur terre, quoique sa naissance était surnaturelle, car il a été conçu par l’opération du Saint Esprit alors que Marie était encore vierge.

1. Jésus oint du Saint Esprit.

Jésus a grandi à Nazareth comme n’importe quel autre enfant ; il aidait son père Joseph dans son atelier de charpentier ; mais à aucun moment la bible ne fait mention d’un quelconque miracle. Ce n’est qu’à l’âge de trente ans que Jésus reçut l’onction du Saint Esprit lors de son baptême dans la rivière Jourdain par Jean Baptiste.

Jésus avait été appelé et envoyé par Dieu comme il le dit lui-même. Car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. (Jean 8:42)

Mais Dieu n’allait pas l’envoyer pour détruire les œuvres du diable et racheter l’humanité sans l’avoir oint de la puissance de Dieu. L’onction de Dieu était importante pour qu’il puisse accomplir la mission que Dieu l’avait confiée. À son baptême, le ciel fut ouvert et le Saint Esprit descendit sur Lui comme une colombe : 21 Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, 22 et le Saint Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe (Luc 3:21-22)

Et la voix de Dieu se fit entendre du ciel : 22 Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection. 23 Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença son ministère, étant, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d’Héli. (Luc 3:22-23)

Jean Baptiste vit le Saint Esprit descendre sur Jésus comme une colombe et il témoigna en ces termes : 32 Jean rendit ce témoignage : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui. 33 Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint Esprit. 34 Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu. (Jean 1:32-34)

Jean était convaincu que Jésus était bien le Messie, le Fils de Dieu. Jésus était maintenant le Christ, l’oint de Dieu. (Le mot Grec Christos signifie OINT). Il était maintenant rempli du Saint Esprit, totalement soumis au Saint Esprit, qui était au contrôle dorénavant de sa vie.

2. L’Onction du Saint Esprit n’a jamais quitté Jésus.

Le Saint Esprit qui avait rempli Jésus, est toujours demeuré en Jésus. Il ne l’a jamais quitté. Il sortit de la Rivière Jourdain fortifié par le Saint Esprit pour affronter et vaincre Satan dans le désert et accomplir la mission que Dieu lui a confiée.

À noter que ce n’est pas le diable qui l’a amené dans le désert, mais c’est bien le Saint Esprit lui-même : Jésus, rempli du Saint Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. (Luc 4:1-2)

Sous l’onction du Saint Esprit, Jésus allait vaincre toutes les tentations de Satan et sortit du désert apres 40 jours, non seulement rempli du Saint Esprit, mais revêtu de la puissance du Saint Esprit : 14 Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour. (Luc 4:14)

Jésus était maintenant non seulement appelé par Dieu pour accomplir sa mission sur terre, mais il était maintenant équipé et fortifié pour accomplir sa mission par l’onction du Saint Esprit qu’il avait reçu.

Jésus savait exactement quelle était la raison pour laquelle il avait reçu l’onction. Apres avoir vaincu Satan dans le désert, il entra à Nazareth, il se rendit à la synagogue, prit le livre du prophète Ésaïe et le lit : 18 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, 19 Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur (Luc 4:18-19).

En d’autres mots, la raison pour laquelle il avait reçu l’onction, c’est pour le permettre d’annoncer la bonne nouvelle aux pauvres (proclamer le royaume de Dieu), pour guérir les cœurs brisés, délivrer les captifs, guérir les aveugles, libérer les opprimés et publier une année de grâce du Seigneur. Ce n’est que, lorsque Jésus fut oint par le Saint Esprit qu’il pouvait commencer à exercer son ministère et accomplir sa mission.

Luc le confirme dans Actes 10:38 : 38 vous savez comment Dieu a oint du Saint Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui.

Dans l’ordre des choses, Dieu devait d’abord oindre Jésus du Saint Esprit avant qu’il puisse aller faire le bien, guérir les malades, délivrer les possédés.

3. Nous avons reçu la même onction que Jésus.

Jésus sur terre était le Christ, l’Oint de Dieu. Aujourd’hui, nous sommes les oints de Dieu : 20 Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint. (1 Jean 2:20)

27 Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous. (1 Jean 2:27)

À travers le baptême du Saint Esprit, nous avons reçu l’onction du Saint Esprit pour accomplir la volonté de Dieu dans notre vie.

Jésus avait été oint comme Roi et comme le Grand prêtre pour l’éternité. Nous aussi, nous avons été oints comme prêtre et roi : Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, (royal priesthood) une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, (1 Pierre 2:9)

et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! (Apo 1:5-6) (and hath made us kings and priests unto God)

Nous avons été oints du Saint Esprit et nous avons reçu la puissance (dunamis) de Dieu pour accomplir la mission que Dieu nous a confiée : Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. (Actes 1:8)

À travers cette onction, Jésus nous dit que nous allons faire les mêmes œuvres que Lui : 12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, (Jean 14:12)

Et de plus grandes encore car Jésus retourne vers son Père : et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ; 13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. (Jean 14:12-13)

Christ a été oint par Dieu pour accomplir la volonté de Dieu dans sa vie ; nous avons été consacrés et oint par Dieu pour accomplir la volonté de Dieu dans notre vie.

Cette onction que nous avons reçu de Dieu nous permettra d’aller au-delà de nos limites, au-delà de nos capacités humaines. Elle nous donnera la capacite divine de faire les mêmes œuvres que Jésus et de plus grandes encore !

4. Une double portion de l’onction : le cas du prophète Élisée

Élisée avait été choisi par Dieu pour succéder à Élie comme prophète en Israël. À Mont Horeb, Dieu donna des directives à Élie pour oindre Hazael comme roi en Syrie, Jehu comme roi en Israël et Élisée comme prophète pour lui succéder.

15 L’Éternel lui dit : Va, reprends ton chemin par le désert jusqu’à Damas ; et quand tu seras arrivé, tu oindras Hazaël pour roi de Syrie. 16 Tu oindras aussi Jéhu, fils de Nimschi, pour roi d’Israël ; et tu oindras Élisée, fils de Schaphath, d’Abel Mehola, pour prophète à ta place. (1 Rois 19:15-16)

Élisée avait été choisi non pas par Élie mais par Dieu. Dieu vit Élisée en train de labourer le champ de son père ; Élisée n’était pas un prophète ni fils d’un prophète, mais Dieu savait qu’il était un homme qui le servirait fidèlement et l’obéirait.

Élie s’avança vers Élisée, lui jeta son manteau sur ses épaules comme un signe de sa vocation comme prophète. Ce faisant, Élie signifiait par la que Dieu avait choisi Élisée pour le succéder comme prophète en Israël. Nous voyons ici le même principe : avec l’appel d’Élisée, vint l’onction de Dieu pour le rendre capable d’accomplir la mission de Dieu.

Élisée répondit immédiatement à son appel. Sans hésitation, il était disposé de tout quitter – sa famille, sa richesse, sa vie personnelle – pour accomplir la volonté de Dieu dans sa vie. Élisée décida de courir apres Élie pour dire qu’il était prêt pour le suivre, mais de lui permettre simplement de dire au revoir à sa famille et ses amis. Il tua la paire de bœufs, les prépara et fit un festin pour sa famille et ses amis. Il quitta tout, s’humilia lui-même et devint le serviteur d’Élie.

Même s’il avait été appelé pour etre prophète, il n’exerça pas sa fonction tant qu’il n’avait pas reçu l’onction de Dieu. Il reconnut l’onction qui était dans la vie d’Élie et était prêt à devenir son serviteur.

Au lieu de chercher à occuper immédiatement la fonction de prophète, Élisée décida de servir Élie comme son serviteur. Il n’essaya pas de placer ses intérêts avant ceux d’Élie. Élisée traversa ainsi une période de formation. Il apprit l’obéissance et la soumission à Dieu, ce qui le prépara pour marcher sous l’onction de Dieu. La bible le décrit comme étant celui … 11 Mais Josaphat dit : N’y a-t-il ici aucun prophète de l’Éternel, par qui nous puissions consulter l’Éternel ? L’un des serviteurs du roi d’Israël répondit : Il y a ici Élisée, fils de Schaphath, qui versait l’eau sur les mains d’Élie. (2 Rois 3:11)

Une des conditions pour marcher sous l’onction de Dieu c’est que nous devons etre prêts à mourir à nous-même, mourir à nos propres désirs et ambitions personnelles et accepter l’appel de Dieu dans notre vie, a marche dans l’humilité et dans la soumission totale à Dieu.

À un moment donné, Élisée savait que le temps était venu pour Élie d’etre enlevé. À plusieurs reprises, à Gilgal, Bethel, Jéricho, Élie essaya de le dissuader de le suivre, mais Élisée refusa et dit : L’Éternel est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point. Et ils poursuivirent tous deux leur chemin. (2 Rois 2:6)

Élisée était tellement soif de l’onction de Dieu dans sa vie qu’il refusa de perdre de vue Élie. Il voulait avoir une double portion de l’onction qui était sur Élie car il réalisait que sans l’onction, il sera incapable de succéder à Élie comme prophète.

Élie lui répondit : Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d’avec toi, cela t’arrivera ainsi ; sinon, cela n’arrivera pas. (2 Rois 2:10)

11 Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. 12 Élisée regardait et criait : Mon père ! mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie ! Et il ne le vit plus. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux morceaux, 13 et il releva le manteau qu’Élie avait laissé tomber. Puis il retourna, et s’arrêta au bord du Jourdain ; 14 il prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber, et il en frappa les eaux, et dit : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? Lui aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa. (2 Rois 2:11-14)

À noter que l’onction n’était pas sur le manteau d’Élie lui-même, mais sur Élisée. L’onction qui vint sur Élisée se manifesta par les miracles que Dieu opéra à travers lui. Quand il prit le manteau et agit selon la promesse de Dieu, l’onction vint sur lui.

Élisée prit le manteau, retourna à la rivière Jourdain, là où Élie auparavant avait utilisé le manteau pour ouvrir les eaux de la rivière Jourdain, frappa les eaux du Jourdain avec le manteau, et dit : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ?

Et tout comme Élie, les eaux du Jourdain se séparèrent et il traversa le Jourdain à sec. Quand les fils des prophètes (qui attendaient de l’autre cote du Jourdain) virent Élisée, ils reconnurent l’onction qui était venue sur lui et dirent : 15 Les fils des prophètes qui étaient à Jéricho, vis-à-vis, l’ayant vu, dirent : L’esprit d’Élie repose sur Élisée ! (2 Rois 2:15)

La même onction, le même Esprit, qui était sur Élie était venue sur Élisée, mais en une double portion ! Avec l’onction sont venues la puissance, l’autorité, et la capacite divine pour Élisée de fonctionner comme prophète de Dieu et ainsi accomplir l’appel de Dieu dans sa vie. En fait, Élisée fit deux fois plus de miracles qu’Élie.

1) Il sépara les eaux de la rivière Jourdain.

2 Rois 2:14 : 14 il prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber, et il en frappa les eaux, et dit : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? Lui aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa.

2) Il purifia les eaux mauvaises.

2 Rois 2:19-21 : 19 Les gens de la ville dirent à Élisée : Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur ; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. 20 Il dit : Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. 21 Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit : Ainsi parle l’Éternel : J’assainis ces eaux ; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité.

3) L’huile de la veuve se multiplia.

2 Rois 4:2-6Élisée lui dit : Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu’as-tu à la maison ? Elle répondit : Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile. Et il dit : Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui présentaient les vases, et elle versait. Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta.

4) Le pain se multiplia pour nourrir le peuple.

2 Rois 4:42-4342 Un homme arriva de Baal Schalischa. Il apporta du pain des prémices à l’homme de Dieu, vingt pains d’orge, et des épis nouveaux dans son sac. Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent. 43 Son serviteur répondit : Comment pourrais-je en donner à cent personnes ? Mais Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent ; car ainsi parle l’Éternel : On mangera, et on en aura de reste.

5) Il ressuscita le fils de la femme shunamite.

2 Rois 4:35-3735 Élisée s’éloigna, alla çà et là par la maison, puis remonta et s’étendit sur l’enfant. Et l’enfant éternua sept fois, et il ouvrit les yeux. 36 Élisée appela Guéhazi, et dit : Appelle cette Sunamite. Guéhazi l’appela, et elle vint vers Élisée, qui dit : Prends ton fils ! 37 Elle alla se jeter à ses pieds, et se prosterna contre terre. Et elle prit son fils, et sortit.

6) Naaman fut guéri de la lèpre.

2 Rois 5:10, 14 : 10 Élisée lui fit dire par un messager : Va, et lève-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair deviendra saine, et tu seras pur. …

14 Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur.

7) La cognée de la hache flotta sur l’eau.

2 Rois 6:5-6 : Et comme l’un d’eux abattait une poutre, le fer tomba dans l’eau. Il s’écria : Ah ! mon seigneur, il était emprunté ! L’homme de Dieu dit : Où est-il tombé ? Et il lui montra la place. Alors Élisée coupa un morceau de bois, le jeta à la même place, et fit surnager le fer.

8) Un homme fut ressuscité des morts quand il toucha les os d’Élisée.

2 Rois 13:20-2120 Élisée mourut, et on l’enterra. L’année suivante, des troupes de Moabites pénétrèrent dans le pays. 21 Et comme on enterrait un homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et l’on jeta l’homme dans le sépulcre d’Élisée. L’homme alla toucher les os d’Élisée, et il reprit vie et se leva sur ses pieds.

La question que nous devons nous poser : peut-on perdre l’onction ? Comment s’assurer qu’on ne la perde pas ? ce sera l’objet de notre prochain sermon.