Sermon par le Vénérable Eric Ma Fat

Ce que nous croyons concernant Jésus détermine comment nous allons vivre le reste de notre vie sur terre

Lecture: Marc 5:21-43

21 Jésus dans la barque regagna l’autre rive, où une grande foule s’assembla près de lui. Il était au bord de la mer. 22 Alors vint un des chefs de la synagogue, nommé Jaïrus, qui, l’ayant aperçu, se jeta à ses pieds, 23 et lui adressa cette instante prière: Ma petite fille est à l’extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. 24 Jésus s’en alla avec lui. Et une grande foule le suivait et le pressait. 25 Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans. 26 Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait, et elle n’avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant. 27 Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement. 28 Car elle disait: Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. 29 Au même instant la perte de sang s’arrêta, et elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. 30 Jésus connut aussitôt en lui-même qu’une force était sortie de lui; et, se retournant au milieu de la foule, il dit: Qui a touché mes vêtements? 31 Ses disciples lui dirent: Tu vois la foule qui te presse, et tu dis: Qui m’a touché? 32 Et il regardait autour de lui, pour voir celle qui avait fait cela. 33 La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui s’était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité. 34 Mais Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix, et sois guérie de ton mal. 35 Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des gens qui dirent: Ta fille est morte; pourquoi importuner davantage le maître? 36 Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement. 37 Et il ne permit à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de Jacques. 38 Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où Jésus vit une foule bruyante et des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris. 39 Il entra, et leur dit: Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi pleurez-vous? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort. 40 Et ils se moquaient de lui. Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était l’enfant. 41 Il la saisit par la main, et lui dit: Talitha koumi, ce qui signifie: Jeune fille, lève-toi, je te le dis. 42 Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement. 43 Jésus leur adressa de fortes recommandations, pour que personne ne sût la chose; et il dit qu’on donnât à manger à la jeune fille.

Introduction:

Nous croyons en Jésus ; nous l’avons accepté comme Seigneur et Sauveur dans notre vie. Notre salut est assuré pour l’éternité. Mais ce que nous croyons concernant Jésus détermine comment nous allons vivre le reste de notre vie sur terre. Est-ce que ce sera une vie de défaite ou une vie de victoire ? Est-ce que nous allons vivre dans le doute, le stress, l’anxiété, le découragement ? Est-ce que nous voyons toujours le cote négatif, nous envisageons toujours le pire et sombrons dans le pessimisme ou est-ce que nous voyons toujours le bon cote des choses ?

Un Chrétien doit etre un éternel optimiste. Un chrétien est une personne de victoire. 37 Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. (Rom 8:37) Il n’est pas simplement vainqueur, mais plus que vainqueur ; il est un conquérant non pas par sa propre force, mais par Celui qui le fortifie qui est nul autre que notre Seigneur Jésus Christ et le Saint Esprit qui habite en lui. Vous, petits-enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. (1 Jean 4:4)

Nous comme Chrétiens, nous ne vivons pas par la peur, mais par la foi. La peur est le contraire de la foi ; la peur est l’arme redoutable qu’utilise Satan pour nous décourager et nous empêcher d’aller de l’avant pour servir le Seigneur dans la mission qu’il nous a confiée. Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. (1 Pierre 5:8) Même les disciples avaient peur.

1. Ce que nous croyons concernant Jésus détermine comment nous voyons la conclusion de notre situation

Nous lisons dans Marc 5:35-41 que Jésus apres une longue journée entra dans le bateau pour traverser la mer de Galilée et se diriger à Gadarène où il avait l’intention de délivrer un démoniaque. Il alla dormir sur un coussin à l’arrière du bateau. Il était en paix. Soudain une tempête se leva. Et les vagues étaient tellement fortes que les disciples eurent peur ; ils pensaient que la fin était venue, qu’ils allaient tous périr et ils allèrent réveiller Jésus : ils le réveillèrent, et lui dirent : Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? (Marc 4:38)

Ils avaient oublié que Celui qui a la puissance même sur les tempêtes était avec eux, qu’il était impossible pour eux de périr car Jésus était avec eux et Jésus ne pouvait pas périr. Au lieu de fixer les yeux sur Jésus, ils avaient fixé les yeux sur les vagues et la tempête. Jésus se réveilla et ordonna à la tempête de se calmer par ces paroles : 39 S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. 40 Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? (Marc 4:39-40) Les disciples ne croyaient pas que Jésus avait le pouvoir sue les éléments et même de calmer la tempête.

La même chose se répéta quelque temps apres. Cette fois Jésus n’était pas dans le bateau avec ses disciples : 25 À la quatrième veille de la nuit, (entre 3.00 am et 6.00 am) Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. 26 Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C’est un fantôme ! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. (Matt 14:25-26)

Jésus leur rassura que ce n’était pas un fantôme, mais bien lui en chair et en os. 27 Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez pas peur ! (Matt 14:27) Les disciples ne croyaient pas que Jésus pouvait même marcher sur l’eau car il était bien le Messie, le Fils de Dieu.

Les disciples avaient peur et ils envisageaient le pire, mais pas le chef de la synagogue et la femme qui avait une perte de sang. Jairus avait une petite fille, une fille qu’il aimait tant mais qui était gravement malade et sur le point de mourir. En temps normal, aucun père ne quitterait le chevet de sa fille pour aller ailleurs, encore moins pour voyager une si longue distance pour aller à la rencontre de Jésus. Mais il croyait tellement que Jésus allait pouvoir guérir sa fille qu’il choisit de la laisser pour un temps pour aller à la rencontre de Jésus et l’implorer de venir guérir sa fille. 23 et lui adressa cette instante prière : Ma petite fille est à l’extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. (Marc 5:23) Ce qu’il croyait concernant Jésus, c’est que, quel que soit la gravite de sa maladie, Jésus avait le pouvoir de guérir sa petite fille.

C’était également le cas pour la femme qui avait une perte de sang. Cela faisait douze ans qu’elle souffrait de cette maladie, elle avait tout dépensé sans jamais avoir reçu sa guérison. Elle ne pouvait s’approcher de personne car elle était considérée comme étant impure. Cela faisait douze ans déjà qu’elle était forcée à vivre seule, éloignée de tout le monde. Mais lorsqu’elle entendit que Jésus allait venir dans son endroit, elle était persuadée que Jésus pouvait la guérir. Elle n’allait permettre à rien ni personne pour l’empêcher de s’approcher de Jésus. 28 Car elle disait : Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. (Marc 5:28)

Ce qu’elle croyait concernant Jésus, c’est que là où les médecins ne pouvaient rien faire, là où au contraire sa situation s’est empirée, Jésus pouvait le faire car ce qui est impossible à l’homme est possible à Dieu.

2. Ce que nous croyons concernant Jésus détermine la manière dont nous nous comparons avec les autres

Très souvent des fois, nous avons tendance à nous comparer aux autres et cette comparaison entraine la jalousie. Parfois nous voyons comment Dieu a répondu à la prière des autres, mais il nous semblerait que Dieu ne répondra pas à nos prières ; Dieu a fait des miracles pour les autres, mais pas pour nous. Dieu a béni les autres, mais pas nous. Nos prières demeurent sans réponse et nous pensons que Dieu nous a oubliés, que ce que nous demandons est de moindre importance aux yeux de Dieu. Nous pensons que Dieu fait un tri par rapport à toutes les prières qui montent vers lui.

Alors, parfois nous développons une jalousie. Mais, est-ce vraiment le cas ? Dieu ne fait aucune acception de personne nous dit la bible. Il ne fait de préférence à personne et il nous traite tous sur le même pied d’égalité et il répond à nos prières à sa manière et dans le temps qu’il a décidé (in God’s time) Le chef de la synagogue était le premier à approcher Jésus pour venir chez lui et guérir sa petite fille.

En cours de route, Jésus rencontra la femme qui avait une perte de sang. Il s’arrêta et demanda qui l’avait touché. À aucun moment, le chef de la synagogue ne lui a fait de reproche en disant qu’il était le premier à l’approcher. À aucun moment, le chef de la synagogue n’a invoqué sa position dans la société. À aucun moment il n’a dit à Jésus que le cas de sa fille était plus critique. Il n’a rien dit et a attendu son tour. À la fin il a obtenu le miracle pour sa fille. En toute chose, Dieu n’est jamais en retard, ni en avance ; il est toujours ‘on time’. Notre miracle viendra in God’s time ; faisons lui confiance et persévérons dans notre prière. Jésus n’était pas en retard quand il est arrivé au tombeau de Lazare apres 4 jours. Il était ‘on time’ pour ressusciter Lazare.

Quand nous croyons que Jésus entend nos prières et qu’il répondra à nos prières in God’s time, nous cesserons alors de nous comparer aux autres, mais garderons les yeux fixés sur Jésus.

3. Ce que nous croyons concernant Jésus déterminera notre réaction quand nous recevons des mauvaises nouvelles

Quand le chef de la synagogue avait quitté sa fille pour aller à la rencontre de Jésus, cette dernière était déjà gravement malade au point de mourir. Mais, voilà qu’en cours de route, alors que Jésus venait de guérir la femme à la perte de sang, des gens accoururent vers le chef de la synagogue pour lui dire : Ta fille est morte ; pourquoi importuner davantage le maître ? (Marc 5:35)

À l’annonce de cette nouvelle dévastatrice, le chef de la synagogue avait un choix : soit il tourne le dos à Jésus pour lui dire : à quoi bon ! laisse tomber ! ma fille est morte ! il n’y a plus rien à faire ! inutile de venir chez moi ! ou il garde la foi en Jésus qui lui dit : Ne crains pas, crois seulement. (Marc 5:36)

Jésus avait dit à Marthe et Marie : si tu crois tu verras la gloire de Dieu. Il faut croire pour voir ! Jésus résume la prière de la foi en ces termes : 24 C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. (Marc 11:24)

Le chef de la synagogue crut en la Parole de Jésus, même si les circonstances prouvaient le contraire. Jésus accompagné de ses disciples arriva chez lui et dit : Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi pleurez-vous ? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort. (Marc 5:39)

Jésus entra dans la chambre de la petite fille et 41 Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le dis. 42 Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher ; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement. (Marc 5:41-42)

Le chef de la synagogue ne s’est pas laissé décourager et abattu à l’annonce des mauvaises nouvelles car il savait qu’il n’y a rien trop difficile pour le Seigneur, comme Dieu lui-même l’avait dit à Abraham et Sarah alors qu’Abraham avait presque 100 ans et Sarah presque 90 ans.

En tant que Chrétiens, le Ps 112:7 devrait etre notre guide : 7 Il ne craint point les mauvaises nouvelles ; Son cœur est ferme, confiant en l’Éternel.

Lazare était déjà mort depuis 4 jours, Jésus l’a ressuscité ! Les syriens avaient envoyé une grande armée avec des chars pour entourer la ville et capturer le prophète Elisée. 15 Le serviteur de l’homme de Dieu se leva de bon matin et sortit ; et voici, une troupe entourait la ville, avec des chevaux et des chars. Et le serviteur dit à l’homme de Dieu : Ah ! mon seigneur, comment ferons-nous ? 16 Il répondit : Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. 17 Élisée pria, et dit : Éternel, ouvre ses yeux, pour qu’il voie. Et l’Éternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Élisée. (2 Rois 6:15-17)

Aucune mauvaise nouvelle ne devrait nous abattre car Dieu peut renverser n’importe quelle situation. La mer rouge était devant les Israéliens, les soldats Égyptiens étaient derrière eux s’avançant à grand pas ; les Israéliens ne s’avaient plus quoi faire. 11 Ils dirent à Moïse : N’y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu’il fût besoin de nous mener mourir au désert ? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d’Égypte ? 12 N’est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte : Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert ? (Ex 14:11-12)

Dieu leur dit à travers Moïse : Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour ; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. 14 L’Éternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence. (Ex 14:13-14) L’Eternel ouvrit la mer rouge et les Israéliens traversèrent la mer rouge à sec. Ensuite Dieu referma la mer rouge et tous les Egyptiens périrent noyés.

The challenge

Ce matin, qu’est-ce que vous croyez concernant Jésus ? Croyez-vous qu’il soit capable et qu’il veut vous guérir quel que soit la maladie que vous souffrez ? (God is willing and God is able) qu’il peut changer les situations et les circonstances – ramener la réconciliation dans la famille entre mari et femme, enfants et parents ; ouvrir des portes pour vous permettre d’obtenir un bon emploi ; pourvoir aux besoins de votre famille et vous enlever de la pauvreté ; vous pardonner, vous restaurer et vous donner une deuxième chance, quel que soit le péché que vous avez commis.

Croyez-vous que vous pouvez faire confiance en Dieu, qu’il entend vos prières, qu’il honore toutes ses promesses et que toutes les promesses de Dieu sont un oui et un amen en Jésus Christ, qu’il ne vous abandonnera pas, et qu’il n’y a rien trop difficile pour Dieu, que Dieu peut faire au-delà de tout ce que nous pensons ou imaginons. Tel est notre Dieu : omnipotent, omniprésent et omniscient.

Quand nous sommes arrivés au bout du rouleau, quand nous ne pouvons plus rien faire, quand nous acceptons de dépendre totalement de Lui, c’est alors qu’il prend le volant pour faire ce que Lui seul peut faire, afin que nous reconnaissions que c’est bien Lui qui l’a fait et que nous lui donnons toute la gloire !