Sermon par le Vénérable Eric Ma Fat

La base de la sainteté: La crainte de l’Eternel

Dieu est saint ; il est trois fois saint. Il nous commande, comme ses enfants, de lui ressembler et d’être saint comme il est saint. 15 Puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : 16 Vous serez saints, car je suis saint. (1 Pierre 1:15-16)

Nous sommes appelés à être saint dans nos actions, nos réactions, nos pensées, notre comportement. Beaucoup d’entre nous n’arrivent pas à mener une vie de sainteté ; nous tombons dans le piège de Satan, nous faisons souvent des compromis ; nous sommes devenus tièdes dans notre relation avec le Seigneur. La solution dans tout cela c’est de revenir à la base, au point de départ de la sainteté : la crainte du Seigneur ! Ps 111:9-10 : Il a envoyé la délivrance à son peuple, Il a établi pour toujours son alliance ; Son nom est saint et redoutable. 10 La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse ; Tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.

De l’AT au nouveau NT, la bible nous parle régulièrement de la crainte de l’Éternel. Ce matin, nous irons à la découverte de 3 aspects concernant la crainte de l’Éternel.

1. La crainte de l’Éternel est d’une importance vitale

C’est pourquoi Dieu nous parle autant de la crainte de l’Éternel dans la bible. Le livre des Proverbes est celui qui nous en parle le plus.

La crainte de l’Éternel est le commencement de la science ; Les insensés méprisent la sagesse et l’instruction. (Prov 1:7)

10 Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel ; Et la science des saints, c’est l’intelligence. (Prov 9:10)

24 L’Éternel nous a commandé de mettre en pratique toutes ces lois, et de craindre l’Éternel, notre Dieu, afin que nous fussions toujours heureux, et qu’il nous conservât la vie, comme il le fait aujourd’hui. (Deut 6:24)

La crainte de l’Éternel est pour notre bien, pour nous rendre heureux et pour conserver notre vie. La crainte de L’Éternel est le fondement de la sagesse et de la connaissance (la science), c’est le commencement de la sagesse, de la connaissance ; dans l’ordre des choses, elle arrive au premier rang ; tout commence par elle. Nous pouvons avoir tous les diplômes possibles, mais si nous n’avons pas la crainte de L’Éternel, nous sommes comme un insensé.

Rom 1:19-21 : 19 car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, 21 puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.

La création prouve qu’il y a un Dieu car il ne peut y avoir de création sans créateur. Nous ne pouvons avoir de sagesse ni de connaissance sans Dieu, sans la crainte de Dieu. Tous ceux qui nient l’existence de Dieu sont des insensés, nous dit la bible.

La crainte de l’Éternel est un élément essentiel d’une vie bénie et victorieuse. Les versets suivants nous parlent des bienfaits découlant de la crainte de l’Éternel :

27 La crainte de l’Éternel augmente les jours, Mais les années des méchants sont abrégées. (Prov 10:27)

27 La crainte de l’Éternel est une source de vie, Pour détourner des pièges de la mort. (Prov 14:27)

Le fruit de l’humilité, de la crainte de l’Éternel, C’est la richesse, la gloire et la vie. (Prov 22:4)

31 L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint Esprit. (Actes 9:31)

Les premiers Chrétiens ont fait l’expérience de la paix, de la croissance, de l’édification et du confort du Saint Esprit. Pourquoi ? Parce qu’ils marchaient dans la crainte du Seigneur. 17 Que ton cœur n’envie point les pécheurs, Mais qu’il ait toujours la crainte de l’Éternel. (Prov 23:17)

2. La crainte de l’Éternel est souvent mal comprise

Quand nous pensons à la peur, nous pensons aux phobies que beaucoup de personnes éprouvent : ophidiophobia – la peur des serpents ; glossophobia – la peur de parler en public ; chiroptophobia – la peur des chauves-souris. Mais, la crainte de l’Éternel n’a rien à voir avec une phobie, une peur. La crainte de l’Éternel concerne la révérence, l’honneur et l’admiration. C’est dire : Dieu est là – et nous nous prosternons devant sa présence ; nous retirons nos chaussures en quelque sorte car le lieu où nous nous tenons debout est saint car Dieu est là – comme l’a fait Moïse sur la montagne de Sinaï : L’Éternel vit qu’il se détournait pour voir ; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : N’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. (Ex 3:4-5)

Quand Dieu apparut à Moïse et lui montra toute sa gloire, Dieu dit : Et l’Éternel passa devant lui, et s’écria : L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ! Aussitôt Moïse s’inclina à terre et se prosterna. (Ex 34:6-8)

Moïse avait tellement de révérence pour Dieu qu’il s’inclina et se prosterna. Il reconnut et accepta qui Dieu est !

12 Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme ; (Deut 10:12)

17 Car l’Éternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible, qui ne fait point acception des personnes et qui ne reçoit point de présent, 18 qui fait droit à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’étranger et lui donne de la nourriture et des vêtements. 19 Vous aimerez l’étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. 20 Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, tu le serviras, tu t’attacheras à lui, et tu jureras par son nom. 21 Il est ta gloire, il est ton Dieu : c’est lui qui a fait au milieu de toi ces choses grandes et terribles que tes yeux ont vues. (Deut 10:17-21)

Quand nous avons la crainte de Dieu, nous reconnaissons qui il est : le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible.

La crainte de l’Éternel est aussi reliée à l’amour et l’obéissance. Ps 111:9-10 : Il a envoyé la délivrance à son peuple, Il a établi pour toujours son alliance ; Son nom est saint et redoutable. 10 La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse ; Tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.

Je crains Dieu et je fais ce qu’il dit. Jésus nous dit : 15 Si vous m’aimez, gardez mes commandements. (Jean 14:15) C’est comme une pièce d’argent : d’un côté nous avons la crainte de l’Éternel, de l’autre côté l’amour pour le Seigneur. Quand nous aimons le Seigneur, quand nous avons confiance en lui, nous lui obéissons.

La peur est une mauvaise chose – Dieu ne nous a pas donné un esprit de peur. Mais la peur peut aussi être une bonne chose. En ce qui concerne la crainte de l’Éternel, le salut vient enlever la peur – la peur du jugement car il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ Jésus. 18 La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. (1 Jean 4:18)

La peur peut aussi être une bonne chose. Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? Mais le pardon se trouve auprès de toi, Afin qu’on te craigne. (Ps 130:3-4)

Quand nous pensons à Dieu qui voit tout ce qu’on fait, qui connait chaque péché qu’on a commis, qui connait toute pensée immorale ou mauvaise en nous, et qui malgré tout vient nous pardonner nos péchés, cela nous amène à avoir la crainte de Dieu, à avoir tout le respect et l’honneur qu’on lui doit. Le prophète Esaïe lorsqu’il vit la gloire de Dieu, réalisa combien il était pécheur et indigne. Alors je dis : Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées. Mais l’un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu’il avait prise sur l’autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit : Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. (Esaïe 6:5-6)

Esaïe pouvait maintenant être utilisé comme un instrument de Dieu car ses péchés ont été pardonnés et il avait la crainte de Dieu.

Je voudrais faire ressortir ici qu’il y a une grande différence entre un non croyant et un croyant. Pour le non croyant, ils peuvent vivre sur terre sans avoir la crainte de Dieu, mais ils seront terrifiés à l’approche du jugement de Dieu. Nous lisons dans Apo 6:15-17 lorsque le sixième sceau fut brisé, 15 Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. 16 Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau ; 17 car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ?

Pour le non croyant, c’est comme un esclave qui aura peur du fouet de son maitre. Par contre pour le croyant, ce sera la peur de mécontenter le Père. Quand nous aimons Dieu, nous avoir peur de ne pas lui faire plaisir. Nous avons peur de blesser Dieu, de pécher contre Dieu, d’attrister le Saint Esprit non pas parce que nous allons subir une punition sévère, mais parce que nous savons que cela ne va pas faire plaisir à Dieu, cela va le blesser. Tout comme quand Pierre renia Jésus trois fois et qu’il vit le regard de Jésus blessé dans son amour, il pleura à chaudes larmes car il réalisa combien il a failli à son maitre. 75 Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. (Matt 26:75) (l’histoire de ce jeune homme riche qui vola la montre de son père pour s’acheter de la drogue et son père pleura à chaudes larmes).

3. La crainte de Dieu est tragiquement absente dans le monde

L’église est appelée à être le témoin de Jésus sur terre, mais malheureusement beaucoup de Chrétiens ont perdu la crainte de Dieu. Nous avons perdu la révérence, le respect pour Dieu, pour sa Parole et l’obéissance à sa Parole. Nous sommes même arrivés à traiter Dieu comme notre copain, en lui disant ce qui nous vient à la tête et en nous nous servant de lui. Nous sommes arrivés à penser que Dieu existe pour nous servir, alors que c’est nous qui existons pour le servir. Dieu ne fait pas notre volonté – nous faisons sa volonté. Nous ne sommes pas le centre de toute chose, Jésus est le centre. Nous sommes arrivés à tordre et à déformer tout ce que Dieu nous dit dans la bible, et par conséquent nous avons perdu la révérence, le respect et l’admiration pour Dieu. Cela s’est produit à la fin de l’AT dans le livre de Malachie où le peuple avait commencé à traiter Dieu comme une vieille chaussure.

Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi ? Dit l’Éternel des armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom, Et qui dites : En quoi avons-nous méprisé ton nom ? Vous offrez sur mon autel des aliments impurs, Et vous dites : En quoi t’avons-nous profané ? C’est en disant : La table de l’Éternel est méprisable ! Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-ce pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n’est-ce pas mal ? Offre-la donc à ton gouverneur ! Te recevra-t-il bien, te fera-t-il bon accueil ? Dit l’Éternel des armées. Priez Dieu maintenant, pour qu’il ait pitié de nous ! C’est de vous que cela vient : Vous recevra-t-il favorablement ? Dit l’Éternel des armées. 10 Lequel de vous fermera les portes, Pour que vous n’allumiez pas en vain le feu sur mon autel ? Je ne prends aucun plaisir en vous, dit l’Éternel des armées, Et les offrandes de votre main ne me sont point agréables. 11 Car depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant, Mon nom est grand parmi les nations, Et en tout lieu on brûle de l’encens en l’honneur de mon nom Et l’on présente des offrandes pures ; Car grand est mon nom parmi les nations, Dit l’Éternel des armées. 12 Mais vous, vous le profanez, En disant : La table de l’Éternel est souillée, Et ce qu’elle rapporte est un aliment méprisable. 13 Vous dites : Quelle fatigue ! et vous le dédaignez, Dit l’Éternel des armées ; Et cependant vous amenez ce qui est dérobé, boiteux ou infirme, Et ce sont les offrandes que vous faites ! Puis-je les agréer de vos mains ? dit l’Éternel. 14 Maudit soit le trompeur qui a dans son troupeau un mâle, Et qui voue et sacrifie au Seigneur une bête chétive ! Car je suis un grand roi, dit l’Éternel des armées, Et mon nom est redoutable parmi les nations. (Mal 1:6-14)

Ils vouent qu’ils allaient sacrifier une brebis sans tache ni défaut, mais l’échangent contre une brebis boiteuse, infirme, malade. Ils amènent même un animal qui a été déchiré par un loup ou un ours, voire un animal mort. Le livre de Lévitique est clair là-dessus.

Ex 22:31 : 31 Vous serez pour moi des hommes saints. Vous ne mangerez point de chair déchirée dans les champs : vous la jetterez aux chiens. On ne peut offrir à Dieu ce qui est réservé aux chiens. 14 Maudit soit le trompeur qui a dans son troupeau un mâle, Et qui voue et sacrifie au Seigneur une bête chétive ! Car je suis un grand roi, dit l’Éternel des armées, Et mon nom est redoutable parmi les nations. (Mal 1:14) Ils avaient perdu la crainte de l’Éternel.

De l’autre côté, si nous comme parents, nous n’avons pas la crainte de Dieu, qu’allons-nous transmettre à nos enfants et aux générations à venir ? Si par notre exemple, nous n’enseignons pas que notre Dieu est grand, redoutable, tout puissant, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs et qu’il est digne de louange, nous sommes en train de les enseigner à prendre Dieu à la légère et qu’en définitive Dieu n’est pas important pour nous. Et qu’il y a d’autres choses qui sont plus importantes que Dieu. Nous devons enseigner à nos enfants la crainte de Dieu comme nous dit Ps 34:11 : Venez, mes fils, écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de l’Éternel.

Et la meilleure façon de les enseigner c’est par notre exemple quand nous démontrons dans notre vie notre crainte pour Dieu, que nous l’honorons avec révérence et respect. Si l’église a perdu sa crainte pour Dieu, qu’en sera-t-il du monde en dehors ? Le monde voit ce qui se passe au sein de l’église, que l’église ne craint plus Dieu, que les Chrétiens ne sont plus lumière au monde et sel à la terre, et le monde se dit : il n’y aucune différence entre l’église et nous ! Que la vie des chrétiens est aussi remplie de péchés que celle les non chrétiens. Et par conséquent, le monde n’est pas intéressé à rejoindre l’église. Jer 6:15 nous dit : Ils seront confus, car ils commettent des abominations ; Ils ne rougissent pas, ils ne connaissent pas la honte ; C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, Ils seront renversés quand je les châtierai, Dit l’Éternel.

C’est l’image de notre société aujourd’hui : aucune crainte de Dieu, aucune honte, aucun rougissement et les péchés deviennent de plus en plus pires et abominables. Dans le livre de Malachie ils donnaient à Dieu ce qui était réservé aux chiens ; dans Apo 3:16-17, le constat de Jésus par rapport à la situation de l’église de Laodicée était accablant : 16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. 17 Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.

Et Dieu dit à l’église : repens-toi. 20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. (Apo 3:19-20) L’église en quelque sorte a mis Jésus en dehors. Jésus se tient dehors, mais il frappe à la porte et veut entrer dans l’église.

Sommes-nous prêts à ouvrir la porte, le laisser entrer et le laisser changer tout ce qu’il faut changer dans l’église et dans notre vie personnelle ? Pour nous comme Chrétiens, nous avons rendez-vous avec le Seigneur à son retour. Il nous faudra comparaitre devant le tribunal de Christ pour rendre compte à Dieu de ce que nous avons fait de notre vivant. 10 Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. (2 Cor 5:10) et le v11 nous dit : 11 Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes.

Dieu nous jugera non pas pour la condamnation, mais pour des récompenses. Nous serons testés par le feu car notre Dieu est un feu dévorant. Et nous aurons à rendre compte de notre vie à Jésus Christ. Sachant cela, il nous faut avoir la crainte de Dieu, réajuster notre vie selon la Parole de Dieu et donner à Dieu la place qu’il mérite dans notre vie ; que Jésus soit au centre de notre vie, qu’il soit le roi de notre vie et que nous soyons ses serviteurs !